Ce n'est pas encore dans l'esprit des chasseurs responsables !!!

 

Comment faire comprendre que la recherche est une discipline très difficile et obligatoire quand on blesse... Chasseur ou pas chasseur...

 

Applicable à tout chasseur de gros gibier;;;

 

Chaque année depuis 13 ans je vois des dizaines et des dizaines de biches et/ou de cerfs morts. Le poids du cerf peut varier, hors période de brame, où il perd beaucoup de poids, d’une centaine de kilos jusqu’à 250 kg et plus. C’est un animal très résistant, il peut encaisser plusieurs balles au coffre sans manifester la moindre émotion, vous ne verrez aucune traces de sang au sol et vous allez vous dire : « je tire très mal ». Si vous êtes en plaine, où il est facile de le suivre, vous le retrouverez mort après plusieurs kilomètres.

Un exemple de blessure ...

 

Faut-il parler de  “balle de cœur ?” ou de “balle en direction du cœur ?”.

 

Les chasseurs ne font pas la différence entre : “balle de cœur” et “balle en direction du cœur”. Ce malentendu est à l’origine de la création de mon blog, j’en ai eu assez de voir des animaux mortellement blessés.

Et...

IMPORTANT A SAVOIR
POURQUOI :  VOUS CHASSEUR RESPONSABLE !

EN BATTUES

en regardant les chiffres des tableaux UNUCR 2016/17

L'Unucr, défend la cause des conducteurs des équipes spécialisées, agrées.

Un coup de gueule mérite d'être donné auprès des chasseurs de grands gibiers.

Que deviennent les 10 % de grands gibiers tirés touchés qui ne font pas partie du tableau ?

Beaucoup trop de chasseurs tirent, prélèvent sans toujours se poser de questions ! 

LE CONTRÔLE EST PRIMORDIAL...

"Regardez bien des chiffres qui devraient nous faire honte :"

Nous, chasseurs de grands gibiers, nous ne sommes pas bons, disons-le bien fort. Il n'y a pas de prises de conscience, malgré les efforts louables, répétés et déterminés des conducteurs de chiens de sang.

Comment ne pas pouvoir se décourager moralement et physiquement ! L'accroissement des prélèvements est plus fort et rapide que celui des recherches, malgré les efforts des associations spécialisées...

A qui la faute ! Aux chasseurs, ou aux conducteurs ?

En résumé : en estimations,

Un jour de battues ; sur 80 balles tirées, 16 animaux ont été tirés, morts ou blessés mortellement, ou blessures bénignes ou pas blessés. Soit 5 balles en moyenne par animal, toutes origines confondues.

Sans contrôle, 8 auraient été au tableau.

Si contrôle, 9 auraient été au tableau.

Suivi de chiens, avec contrôle, 10 auraient été au tableau.

Suivi de chiens, avec contrôle, avec recherche conducteur de chien de sang, 11 auraient été au tableau.

Non suivi de chiens, avec contrôle, avec recherche au sang, toujours 11 auraient été retrouvés et peut-être en espérant 12, car reposé l'animal va moins loin et souvent ; meurt dans sa reposée.

Dans tous les cas, un animal risque de ne pas être retrouvé après malgré tout avoir mis tout en oeuvre.

A vous chasseurs responsables de juger, de réfléchir !!!

En appelant un conducteur de chien de sang agréé.

Sur 10 bêtes, vous en avez en estimation 10% de plus, 

 

 

Le chien de rouge ne remplacera jamais la meute de chien courant, mais cette dernière ne remplacera jamais le chien spécialisé pour la recherche du gibier, qui lui travaille la voie froide d’un gibier blessé. Il est le parfait auxiliaire du chasseur, de l’équipage de courant,et du Directeur de chasse surtout à notre époque où les populations de cervidés et de sangliers sont en constantes augmentations. Ce chien à l’avantage de ne pas prendre le change sur la voie d’un animal sain en laissant derrière lui un gibier blessé ou mort. Il reste fidèle et colle littéralement à la piste première. 

 

Chien Expérimenté 

Même si la blessure semble très grave et saigne abondamment, évitez de remettre ou relancer des chiens courants de battue en liberté sur la voie de l'animal blessé.

 

Faites appel à un conducteur et à son chien expérimenté.

CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE :

Appeler les piqueurs pour qu’ils mettent leurs chiens, cette initiative

pousserait l’animal blessé à fuir très loin et exposerait les chiens courants à de

 

graves et nombreuses blessures.

 

Savoir reconnaitre ses limites et contacter un conducteur en cas de doute est tout à l'honneur du chasseur.

 

 

La recherche au sang consiste à tout mettre en œuvre pour retrouver un animal blessé et lui éviter ainsi d'inutiles souffrances en l'achevant ou à récupérer sa dépouille. En France, cette activité est réalisée par des conducteurs de chien de sang. Par ailleurs, la multiplication des actes de maltraitance au sein de plusieurs abattoirs, entre autres, souligne un peu plus l’urgence à refondre un modèle à bout de souffle. France Nature Environnement défend ce modèle qui fait du bien-être animal, tout au long de sa vie, domestique ou sauvage, une règle commune. Aidez-nous à changer ce modèle dominant. 

Peu importe le type de chasse que le chasseur en voulant prélever blessera forcément et involontairement un gibier au lieu de le tuer. La recherche au sang consiste à tout mettre en œuvre pour retrouver l'animal blessé et lui éviter ainsi d'inutiles souffrances en l'achevant ou récupérer sa dépouille. C'est une activité éthique que tout chasseur responsable se doit de mener.

Eradiquons la maltraitance animale ! 

Grâce à l’influence de nombreuses associations, le statut de l’animal a évolué positivement ces dernières années, passant de celui de « bien meuble » à celui d’« être vivant doué de sensibilité» dans le code civil. Récemment encore, en décembre 2015, ce statut qui était réservé aux animaux domestiques a été, enfin, étendu aux animaux sauvages.

Une directive européenne du 24 septembre 2009, encadre, elle, la protection nécessaire des animaux au moment de leur mise à mort pour leur éviter «la douleur, la détresse, la peur et autres formes de souffrance ».

Pourtant force est de constater que la loi ne suffit pas à garantir le bien-être animal parce qu’elle ne se dote pas des moyens de son application : formation, contrôles et sanctions éventuelles.

Malheureusement, les conditions d’appeler systématiquement un conducteur de chien de sang, ne sont pas encore suffisant et mal compris par le préleveur d’animaux sauvages.

Et surtout : NE JAMAIS FAIRE ; relancer les chiens de battue en liberté sur la trace de l’animal blessé. 

 

Il ne faut pas croire que...

A PROPOS DE LA RÉACTION ET DU COMPORTEMENT DE L'ANIMAL
- Absence de réaction de l'animal = gibier non touché ( le sanglier, en particulier, n'accuse pas toujours la balle ! ). Un tir sur 6 déclaré manqué a en fait touché l’animal. 

- Réaction de l'animal = gibier touché ( pas toujours, mais tir à contrôler ! ) 

- Une blessure, infligée par un gros calibre puissant qui n'a pas laissé l'animal sur place, est sûrement superficielle. 

- Fuite rapide = gibier manqué ( 200 mètres de fuite rapide sur balle de cour ! ) 

- Gibier tiré qui suit son groupe = gibier manqué ( mort parfois 400 mètres plus loin ) 

- Gibier blessé qui monte une forte pente = gibier manqué ( mort au sommet de la côte )

 

A PROPOS DE L'ANIMAL BLESSÉ ET DES CHIENS DE TRAQUE 

. L'animal blessé va être pris par les chiens rapidement si la blessure est conséquente ( NON !) 

. Les animaux non repris par les chiens sont sauvés (NON, ils fuient jusqu'au bout de leurs forces). 

- Les chiens de battue revenant avec du sang à la gueule ont coiffé l'animal (NON, pas toujours ! )

 

A PROPOS DES INDICES DE BLESSURE

- Aucune indication trouvée = gibier manqué ( les balles hautes ne saignent pas tout de suite; la graisse obture le ou le(s) orifice(s) d'entrée et de sortie...)

- La quantité de sang est proportionnelle à la gravité de la blessure : c'est souvent l'inverse ! 

- Un animal non tombé dans un rayon de 100 mètres est peu blessé ( hélas non ! ). 

- Une blessure de patte identifiée n'est pas mortelle ( gangrène en quelques jours ! )

 

A PROPOS DU CONDUCTEUR

Vous dérangez un conducteur en l'appelant ( Bien au contraire ! Et s'il n'est pas disponible, il relayera l'appel ). 

- Une recherche sur une piste facile, visible à l'oeil, va aboutir sans équipe spécialisée
( non, l'animal peut se relever sans être vu et fuir cette fois sans saigner!) 

- Le gibier blessé appartient au conducteur ( non, il est remis au tireur responsable de la qualité de son tir dans le respect du plan de chasse légal ). 

- La recherche est payante (NON, c'est du bénévolat, une passion, une conviction). 

- Une équipe qui n'a pas réussi n'est pas performante (non, les principales causes d'échec sont le plus souvent la blessure et... le comportement du chasseur!).