• - Développer les possibilités d’intervenir auprès des chasseurs.

    Sensibiliser le monde de la chasse aux problèmes du grand gibier blessé et de lui offrir l’aide bénévole d’une équipe conducteur-chien dont la sélection et la formation lui seront gage de sérieux ; rechercher tous les animaux blessés afin d’écourter leurs souffrances ; organiser des entraînements dans la mesure où elle pourra, avec un autre département voisin, et des épreuves en vue de sélectionner et de former des équipes conducteur-chien.
     
     

    Formation pour la recherche au sang.

    Toutes les recherches méritent d’être effectuées.

    Tous chasseurs de grand gibier doivent se sentir concerné par la recherche du grand gibier. Car il y aura toujours hélas, la possibilité de blesser un animal quelle que soit la qualité de l’arme, la performance du tireur, et les méthodes de chasse utilisées. De même la route blesse de plus en plus d’animaux. Il est un devoir éthique et moral de tout chasseur de grand gibier de mettre tout en œuvre pour la recherche du gibier blessé.

    Deux stages nationaux sont organisés chaque année, pour l’utilisation de chien de rouge. Information et perfectionnement à la conduite sont la base de ses stages. Seule, deux associations sont reconnues en France, L’UNUCR et ARGBB.

    De même, diverses associations et de nombreux conducteurs de chien de sang se feront un plaisir de vous venir en aide si vous les contactez.

    D’ailleurs leurs services sont gratuits alors pourquoi s’en priver !

    Sur site : FDC17, WWW.chasseurs17.com, En recherche : «  Recherche sang ; associations en bas de page ».

    Joël LEGUAY Président SOS animaux blessés – 17

    Localisation : Grand-Village – Plage OLERON 17370

    06 72 98 3875 ou 06 38 29 39 26

    Mail. Sosanimaux.blesses17@gmail.com

    Pour visionner le Blog : Sosanimauxblessés17.eklablog.fr - Tout sur la recherche au sang des animaux blessés. Accueil, photos, etc.

    Animaux blessés : Toutes les recherches méritent d’être effectuées.

    Chien de sang. L’utilisation de chiens de sang pour retrouver un animal blessé après un tir a révolutionné le monde de la chasse depuis une dizaine d’années. Les services offerts par les Associations des chiens de sang en France (UNUCR et ARGBB) sont de plus en plus accessibles dans toute la France.

    Lorsque sollicité, le flair remarquable de ces chiens peut apporter une grande aide aux chasseurs qui ont perdu la trace du gibier qu’ils ont atteint. « Un chien bien entrainé avec son conducteur formé permettra de récupérer la plupart des gibiers mortellement », dit Joël LEGUAY, présidente de l’association des conducteurs de chien de sang (SOS AB17) de la Charente Maritime. « Tout bon chien de chasse peut devenir un chien de sang, mais il doit avoir certaines qualités et aptitudes spécifiques pour accomplir son travail adéquatement afin d’obtenir les résultats escomptés. Il suffit d’utiliser de bonnes méthodes de dressage, d’avoir de la rigueur et de la patience », ajoute-t-il.

    Contrairement aux humains qui travaillent juste avec les yeux, le nez des chiens de sang est très puissant. « Lors de leur entraînement, on leur donne comme objectif, de suivre un corridor d’odeurs. Ils ne suivront que l’animal blessé qui dégage une odeur de stress grâce à une glande située à la hauteur de ses sabots. Même si on les appelle « chien de sang », il n’est pas nécessaire qu’il y ait du sang. Le chien suivra un corridor de blessure. D’ailleurs, il est très important que les chasseurs marquent avec un ruban, la position de l’animal lors du tir ainsi que sa position observée à différents endroits lors de sa fuite. S’il existe des marques de sang, apposez des rubans là aussi afin d’identifier un corridor qui permettra au chien de bien identifier l’animal qu’il recherche. C’est la clef de la réussite », assure M. LEGUAY Joël.

    Toute recherche est bonne à faire beau temps mauvais temps, de jour et non de nuit, neige, pluie, peu importe, vous diront les spécialistes. « Nous, les conducteurs de chiens de sang, on est appelé non pas pour « des tirs de cœur, de poumon ou de panse » (la plus part du temps retrouvé par les hommes ou chien courants), mais plutôt pour des tirs de foie, de reins, d’apophyse, de gueules ou, de pattes ou de venaison (chair). Dans ce type de blessures, l’animal prendra 24 heures à mourir, voir plus. Si le chasseur seul ou avec un chien, ou le(s) chien seul, court trop rapidement après le cerf, sanglier, chevreuil blessé, il le forcera à s’éloigner et il sera plus difficile de le retrouver. Nous disons, « Il est perdu ». Triste nouvelle, l’animal doit souffrir !

    Quant aux coûts de ce service, ils sont gratuits. Nous sommes des bénévoles.

    La formation est ainsi gratuite. Mais elle est très importante en assistant à un stage très fructifiant donné par l’UNUCR, en apportant plein d’idées, d’astuces de recherches. Elle montre comment entraîner votre chien, interpréter les indices, blessures, analyser l’anatomie des gros gibiers, tirer avantage d’un GPS en recherche et comment dénouer les embûches rencontrées lors de recherches. Jusqu’à aborder les soins du chien, en passant par la sécurité.

    En terminant, Joël LEGUAY fait cette recommandation aux chasseurs ; « Noter les noms des conducteurs de chien de sang sur le site internet Liste UNUCR, SosAB17, ou Tél : FDC 17, ou sur carnet de battue, avant de partir pour la chasse devient une responsabilité du chasseur conducteur. Ce n’est pas une obligation reliée au permis de chasse, mais on voudrait que cela devienne un réflexe »,

    Conclut-il.