• - Tout ce qu’il faut savoir

    Le chien doit être un professionnel.

    D’où les qualités suivantes :

    Le calme

    Un nez d’une excellente finesse

    L’instinct de pistage

    La persévérance

    Du tempérament

    Du courage

    Du jugement

    Du courage

    De l’équilibre

    Et : La menée à voix : qualité naturelle qui est l’apanage des chiens courants et au moins à vue pour les autres, pour situer la poursuite et le ferme. Plus cette voix est forte, mieux cela vaudra pour localiser le ferme. (GPS, utile). Il n’en demeure pas moins évident que les races ne sont pas toutes égales par leurs qualités et leurs aptitudes mentales pour faire le travail. Cependant, si la plupart des qualités exigées sont innées au chien, d’autres comme l’endurance au trait et la fidélité sur la voie de rouge. C’est à dire devenir un chien de change sur le grand gibier blessé, doivent être inculpées et nécessitent de nombreuses recherches avec succès.

    Seul cas où l’on peut laisser les chiens poursuivent l’animal blessé. Le tout est de savoir où il est blessé ! et qui prend cette initiative, Conducteur ou posté !

    Laisser l'animal tranquille

    Nous avons pu constater que les perspectives de réussite sont nettement meilleures lorsque le chevreuil blessé commence par bénéficier d'une situation de tranquillité. Et ce, même si l'on peut continuer à lire parfois, dans quelque ouvrage spécialisé, que, en cas de blessures de patte, de gueule ou d'apophyse, il faut lâcher son chien immédiatement après le tir.

    Une chose est pourtant bien claire: si, au lieu d'être un chevreuil blessé était un sanglier ou même un cerf, aucun chasseur ne se comporterait de manière aussi irresponsable.

    Tous ces comportements irresponsables contribuent à ce que le taux de réussite des recherches de chevreuils soit effectivement aussi bas et à ce que la frustration des conducteurs de chien de sang soit aussi grande. 

     Ne lâcher votre chien que dans le cas où vous êtes sûr d'avoir relevé l'animal en question.

     

     

    #MATÉRIALISER SON ANGLE DE TIR DES 30°

    Dès que vous, chasseur posté, arrivez sur votre lieu de chasse, vous devez avant tout repérer et vous signalerauprès de vos voisins de ligne.

    Une fois le repérage effectué, vous définissez vos angles de tir de 30°. Pour ce faire, effectuez 5 pas vers un de vos voisins et 3 pas à la perpendiculaire dans la direction de fuite des animaux. Vous vous devrez reproduire cette opération du côté opposé, vers votre autre voisin. 

    Vous pourrez marquer vos angles de différentes façons : en utilisant du matériel local comme avec deux branches que vous viendrez planter de part et d'autre de votre poste, au milieu de l’allée. Ou mieux, en utilisant des piquets de marquage.

    Vous devrez adapter cette procédure selon la configuration du terrain ou la présence de maisons, routes ou autres obstacles au tir. 

    angle sécurité chasse

    Une fois votre poste monté, placez-vous « ventre au bois » en attendant le signal de début de battue (1 coup long de corne).

    Le début de la traque a été sonné, vous pouvez dès lors charger votre arme, une fois le/les canons vérifiés. Le chargement doit impérativement s'effectuer canon vers le sol et dans l'angle de sécurité.

    Une fois la battue lancée, vous ne devez en aucun cas quitter votre poste avant le signal de fin de traque.

    Chaque tir doit être fichant avec une identification claire du gibier. Et pour plus de sécurité, privilégiez les postes de tir en hauteur comme les miradors. Bien entendu, toutes les positions qui entraînent un tir non fichant sont à proscrire.

    En cas de blessure d'un animal suite à un tir, les chasseurs postés ne doivent pas le poursuivre pour ne pas brouiller les pistes. Le travail de recherche reviendra aux chiens de sang à la fin de la battue.

    Tout déplacement d'un animal qui est soumis à un plan de chasse doit s'effectuer une fois le dispositif de marquage mis en place.

     

     

     

  • Piste chaude et piste froide

    Traque, déterrage, recherche au sang le teckel a toutes les cordes à son sac !

    C'est un chien surdoué! Il peut tout faire, mais il ne peut pas tout faire en même temps...

    Un chien de sang n'est pas un chien de traque. Vrais pour toute les races. Certes un chien de recherche au sang sait parfaitement ce qui se passe au fond de la forêt. Mais, la majorité des chiens de traques n'ont pas développé les aptitudes singulières des chiens de sang. L'apprentissage et les qualités attendues et exprimées sont différents. La traque est un travail sur piste chaude, sur des animaux sains qui fuient. La recherche au sang est un travail sur des animaux blessés. Le chien et le conducteur travaillent plissures heures voire vingt-heures après le tire l'animal, c'est-à-dire sur une piste froide. En principe, c'est la lignée qui va permettre de différencier le comportement du teckel. Telle lignée fournira des traqueurs qui chassent près, telle autres des teckels qui vont loin, telle autre des chiens de sang, tels autres encore des chiens doués pour le dentaire. Un bon chien des sang peut faire de la traque, mais on ne peut pas faire d'un traqueur un bon chien de sang. Il faut bien comprendre l'atteinte que représente pour un chien le travail sur une piste froide. C'est beaucoup moins alléchant que de travailler sur une piste chaude. cette contrainte doit être apprise par le dressage. Certes, tous les chiens de sang aiment cette odeur singulière d'une piste froide<; <mais il ne faut pas oublier que c'est aussi le fruit du dressage que d'apprendre à prendre du plaisir à travailler exclusivement sur ce type d'odeur.

     


  • Sachez-le CHASSEURS.

    Que sur 6 animaux tirés:

    2,5 (entre deux et trois)  sont ratés.

    1,5 (entre UN et deux) sont prélevés.

    et 2 sont blessés. C'est énorme...

    Conclusion: Si 40 % de réussites sur les animaux recherches, sur 12 animaux à prélever, 2 animaux sont blessés mortellement, et supposons  et 1 animal est contrôlé et recherché, 0,5 animal est retrouvé.

    D'où approximativement 1 animaux sur 12 meurent avec souffrances dans la forêt, si aucun contrôle aucune recherche.

    Soit sur 50 animaux à prélevés = 6 blessés

    3 sont laissés morts dans la nature (énorme)

    1 résiste à sa blessure ; non mortelle

    et 2 sont retrouvés (après contrôle ou recherche actuellement) (faible).  

     

    CONTROLER DONC ; SYSTEMATIQUEMENT 


  • En savoir un peu plus, sur le chien de sang et le chien courant qui reçoivent l’éducation de chercheurs de gibier.

     

    Éduquer son chien courant.

    Le dressage du chiot doit commencer dès ses premiers mois afin de lui faire développer tous les sens nécessaires afin de devenir votre meilleur compagnon lors de parties de chasse. Ainsi, lui faire développer son sens de la recherche par le jeu et lui apprendre à canaliser son excitation lors de la découverte du gibier sont 2 des principales activités à lui faire assimiler.

    Aussi, selon que vous chassiez du lièvre ou du chevreuil, chaque chien doit être choisi selon ses prédispositions physiques et sportives. Tous ont en commun l'amour du pistage et de la recherche du gibier.

     

    Le chien de rouge ou de recherche au sang. 

    Malgré une appellation qui ferait penser à une filiation sanguine, le chien de sang n'est pas un chien fabriqué de toutes pièces par un croisement entre plusieurs chiens issus de « sang supérieur » ou au pedigree plus qu'irréprochable.

    Même si l'un n'empêche pas l'autre, le chien de sang est en fait un chien de chasse ou non qui a reçu une éducation bien particulière, sachant que certaines races sont plus prédisposées que d'autres.

     

     

    LE CHIEN DE SANG, À QUOI SERT-IL ?

    La recherche du grand gibier blessé n’est pas une action de chasse ordinaire. C’est une spécialisation, un art de la chasse à tir du grand gibier.

    Ce chien est doté d’un très bon flair et obstiné de caractère. Cette activité est réalisée par un équipe complice et in-dé soudable suite à une formation et une épreuve devant juges.

    Si l'on pense que le chien de sang a juste son utilité lors de partie de chasse, c'est une erreur. Bien que son « travail » soit de retrouver les grands gibiers blessés, il ne pratique pas ses recherches uniquement lors de chasse en battue, ou à courre. Il est aussi le compagnon d’un conducteur pour la vie, pour faire une équipe avec beaucoup de complicité.

    Le chien de sang retrouve les animaux blessés par des chasseurs pensant avoir visé à côté d'un animal ou ceux renversés par des automobilistes. Ce chien au flair aiguisé aide ainsi a ce qu'un animal mourant soit vite retrouvé et échappe à une mort lente et douloureuse. Il est aussi un chien de chasse, comme le chien courant, avec la particularité de :

     

    -       Suivre une piste froide, disons plus de deux heures, voir 48 heures ou + après le passage du gibier blessé, donc tressé. 

    -       Suivre sur plusieurs kilomètres après le coup de feu.

     

    Comparable au chien courant qui lui, par manque de formation, d’éducation, a pour but seulement, de poursuivre ou d’attraper le gibier.

     

    Le chien courant ne fera pas :

    comme le chien de sang,

    -        Découvrir les indices, le sang, os, poils, etc…

    -        Si blessé, il le poursuivra aussitôt, sans attendre pour mourir calmement, il le relèvera et passera au dessus des reposées : (Sachant qu’un gibier blessé se repose dans les 400 _ 800 Mètres après le coup de feu) L’animal peut ruser et détourner les chiens courants. Pas de chance de voir l’animal sur place, mort ou « le tenir au ferme »

    -        Si l’animal succombe à ses blessures, il le laissera sur place, et : ou est-il !.

    -        Défaut du chien courant, qui n’est pas pour le chien de sang « muloter » c’est à dire marqué toutes les coulées et s’y arrêter. Le chien de sang tergiverse sur une voie et revient consulter du nez les endroits plusieurs fois flairés par lui.

    - Si les chiens courants suivent le gibier blessé, et que l'animal blessé se trouve à proximité, ou même s'il s'est déjà couché dans sa reposée, les chiens concernés le relèveront bien trop tôt: l'animal blessé mobilisera une fois de plus toutes ses forces et s'enfuira au diable.

    Ce qu’il faut savoir, et retenir, c’est très souvent, plus le sang est abondant, moins la blessure est mortelle, contrairement à ce que croient beaucoup de chasseurs.

     

    On peut estimer que sur 50 % des animaux chassés tirés et blessés sont poursuivis par des chiens courants, environ 25 % sont retrouvés ou sont mis au ferme, et les autres 25 % sont perdus dans la nature. Sur ces 25 %, on peut estimé que la moitié sont morts et l'autre moitié souffrent d'une blessure plus ou moins mortelle.

    Un conducteur de chien de sang, qui en retrouve 30 % environ actuellement, pourrait, si les chiens courants ne poursuivaient pas un animal blessé ; plus de 55 % d'animaux blessés. Soit environ 25 % de plus, ce n'est pas négligeable, mais encore faut-il s'en donner les moyens !

    A part les recherches sur les blessures légères de venaison, les autres mériteront d'aller jusqu'au bout. Combien de fois un conducteur entend dire:

    "C"est une blessure de patte. Il s'en remettra".

    C'est malheureusement l'exemple de nombreux cas qui démontrent le contraire.

     

     

     

     

     

     

     


  • Comportement du chasseur après le coup de feu.

    Tout chasseur a le devoir de contrôler le résultat de son tir, que le gibier soit supposé blessé ou manqué. Ce contrôle s'effectue en 3 étapes :

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  • A venir